La forteresse bâtie par les Templiers sous Saint-Louis connu la célébrité sous la Révolution : la grande tour du Temple devint la prison de la famille royale de 1792 à son exécution en 1793. Napoléon la fit démolir en 1808 parce que les royalistes l’avaient choisi comme lieu de rendez-vous. A la même époque  furent édifiées les baraques en bois du Carreau du Temple, marché dévolu aux tissus et aux fripes. Elles furent remplacées en 1883 par des halles dans le style de celle de Baltard. Aux début du XXe siècle les puces de Saint-Ouen concurrent serrent le Carreau, qui perdit progressivement son intérêt. Aujourd’hui, seuls deux pavillons ont survécu, grâce à la mobilisation des habitants. Près de là, le boulevard du Temple,  tracé à la fin du XVIIe siècle, fut surnommé au XIXe siècle, le « boulevard du Crime ». Attention, on ne s’y faisait pas détrousser ! Mais bourgeois et les gens du peuple s’y rendaient pour se régaler des mélodrames donnés dans les quelque 25 théâtres qu’il abritait. En 1860,un journaliste s’était même amusé à calculer que s’il était déroulé que s’y était déroulé 151 700 de crimes divers, mais tous avaient été perpétrés sur scène ! L’ambiance de liesse du boulevard fut magnifiquement restituée par les les Enfants du paradis, un film de Marcel Carné d e 1945. Hélas, le baron Haussmann y mit fin en 1882. Sa reconstruction de Paris passait par l’anéantissement des théâtres. Et aucune manifestation ni pétitions ne purent arrêter la décision du préfet de Paris.

Elie.Boulin, Public domain, via Wikimedia Commons


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