La tour est protégée par le square Saint-Jacques, contigu à la place du Châtelet. Elle fut édifiée au XVIe siècle dans un style gothique flamboyant. Son carillon à 12 cloches faisait entendre, dit-on, un son particulièrement harmonieux. Elle a survécu à la destruction, durant la Révolution, de son église, Saint-Jacques-de-la Boucherie, ainsi nommé parce que la confrérie des bouchers établis dans le quartier la finança. Ce sanctuaire d’attrait 1060. Dédiée à Saint Jacques le majeur, il était un point de départ du pèlerinage vers Compostelle. Au XIVe siècle, l’artiste est supposé alchimiste Nicolas Flamel possédait deux ateliers adossés à son enceinte. Découvrit-il, comme le prétend la légende, le secret de la pierre philosophale qui apportait l’éternité le pouvoir de transmuter le plomb en or ? Nul ne le sait. Mais toujours est-il qu’il fit profiter l’église de sa colossal est bien réelle fortune sous forme de généreux dons. Au XVIIe siècle, le philosophe et scientifique Blaise Pascal aurait gravi les 52 m de la tour pour poursuivre ses expérimentations sur la pression atmosphérique. C’est d’ailleurs pour honorer sa mémoire qu’elle aurait été épargnée lors de la liquidation de l’église sous la Révolution. Une statue en son hommage placée à l’ intérieure semble confirmer. La tour Saint-Jacques bénéficia de la fièvre restauratrice du second Empire. Elle reste aujourd’hui un monument fragile, qui a nécessité plusieurs consolidations
Source de l’image d’illustration : http://marketingmedieval.com/2013/09/11/ouverture-exceptionnelle-tour-saint-jacques-paris/