Que l’édifice où siègent les élus de l’Assemblée nationale porte le nom de la dernière dynastie régnante de France surprend un peu. Le palais fut en effet édifié en 1722 pour la princesse de bourbon, fille de Louis XVI et de Madame de mon texte. Confisqué à la révolution, il ne s’appela temporairement « ci-devant bourbon ». En 1795, le conseil des 500, assemblée législative du directoire, si installa. Le palais restauré ensuite au fil des régimes de la chambre des députés. Les grands appartements de la princesse furent transformés en hémicycle. De cette salle inaugurée en 1798, subsiste le perchoir réservé au président de l’assemblée et la tribune, d’où parlent les orateurs. En 1800, Bernard priait architecte de l’église de la Madeleine, reçu mandat de Napoléon Ier pour refaire la façade. Il conçut un péristyle à 12 colonnes., Surélevée sur un gradin de 30 marches afin que la vue depuis la rive droite n’en fut pas gâtée par le bon bonnement du pont de la corde. Le fronton s’ornait d’un bas-relief glorifiant la victoire de l’empereur à Austerlitz. Nous ne Louis XVIII le fit remplacer par une scène le magnifique. Louis-Philippe ordonna à son tour la modification du motif, dédier cette fois à la France. Puis ensuite de changement majeur dans la décoration de la façade du palais bourbon. L’intérieur connu en revanche des aménagements au long des dix-neuvièmes et vingtièmes siècles, pour procurer aux députés des espaces de travail et de détente.
Palais-Bourbon
